Pour tenter de sortir du conflit qui agite depuis deux mois Air France, la direction de la compagnie aérienne a lancé jeudi 26 avril un référendum sur l'augmentation des salaires. Le PDG d'Air France a mis sa démission en jeu.
Cette consultation doit permettre à la compagnie aérienne de sortir de la crise. Depuis jeudi 26 avril, une question est posée au personnel : "Pour permettre une issue positive au conflit en cours, êtes-vous favorable à l'accord salarial proposé le 16 avril 2018 ?". La direction d'Air France propose une augmentation immédiate de 2% puis 5% sur trois ans. Deux syndicats y sont favorables, notamment la CFDT qui soutient le scrutin. "L'idée du référendum, c'est de pouvoir donner la parole à ceux qu'on n'entend pas", lance Gaël Amaudry, conseiller mobilité à la CFDT.
Un nouveau préavis de grève
Mais pour l'intersyndicale gréviste, qui réclame 5,1% d'augmentation immédiate, cet accord est inenvisageable. "La consultation est hors sujet. Elle se fait hors de tout cadre légal. Elle ne répond à la problématique de personne", dénonce Philippe Evain, du Syndicat national des pilotes de ligne. En attendant la réponse de cette consultation qui s'achèvera le 4 mai prochain, l'intersyndicale a posé un nouveau préavis de grève pour les 3, 4, 7 et 8 mai prochains.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.