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Grève des éboueurs : la crise perdure

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Grève des éboueurs : la crise perdure
Article rédigé par France 3 - S. Aramon, A. Chopin, V. Travert, E. Noël, France 3 Paris Île-de-France
France Télévisions
Plus de 9 000 tonnes de déchets attendent toujours d’être collectés, vendredi 24 mars, dans la capitale en raison de la grève des éboueurs. De nombreux habitants redoutent des risques pour leur santé et les commerçants se montrent de plus en plus agacés.

Elles s’entassent depuis le 6 mars dernier. Les poubelles débordent dans les rues de la capitale. Par endroits, seule la porte d’entrée des immeubles est épargnée par les amas d’ordures à l’odeur pestilentielle. "D’un point de vue sanitaire, c’est quand même assez dangereux", estime une femme. Le désagrément est visuel, olfactif et les riverains saturent. "Il y a des souris, des rats, l’odeur, on ne peut plus ouvrir les fenêtres, on ne peut plus s’oxygéner", déplore une riveraine.

9 600 tonnes de déchets dans les rues

Près de 700 agents de la propreté ont été réquisitionné par la préfecture de police. Après une légère amélioration, les poubelles sont reparties à la hausse avec 9 600 tonnes de déchets qui jonchent les rues de Paris. Face aux critiques, le premier adjoint de la mairie se défend de toute complaisance avec les grévistes. Dans la matinée du 24 mars, la grève a été levée dans deux des trois incinérateurs qui traitent des ordures de la capitale, mais du côté des éboueurs rien ne bouge. 

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