Grève des éboueurs : la crise perdure
Elles s’entassent depuis le 6 mars dernier. Les poubelles débordent dans les rues de la capitale. Par endroits, seule la porte d’entrée des immeubles est épargnée par les amas d’ordures à l’odeur pestilentielle. "D’un point de vue sanitaire, c’est quand même assez dangereux", estime une femme. Le désagrément est visuel, olfactif et les riverains saturent. "Il y a des souris, des rats, l’odeur, on ne peut plus ouvrir les fenêtres, on ne peut plus s’oxygéner", déplore une riveraine.
9 600 tonnes de déchets dans les rues
Près de 700 agents de la propreté ont été réquisitionné par la préfecture de police. Après une légère amélioration, les poubelles sont reparties à la hausse avec 9 600 tonnes de déchets qui jonchent les rues de Paris. Face aux critiques, le premier adjoint de la mairie se défend de toute complaisance avec les grévistes. Dans la matinée du 24 mars, la grève a été levée dans deux des trois incinérateurs qui traitent des ordures de la capitale, mais du côté des éboueurs rien ne bouge.
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