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Grève des éboueurs : de plus en plus de poubelles au cœur des villes

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Grève des éboueurs : des poubelles de plus en plus pleines au cœur des villes
Article rédigé par France 3 - O. Longueval, J. Desrousseaux, J. Poirier, A. Guerard, A. Benboumane, E. Martin, A. Ropert, V. Bars, J. Colonna, R. Laurentin
France Télévisions
Alors que la semaine est décisive pour la réforme des retraites, la SNCF, les raffineries mais aussi les éboueurs, restent déterminés dans leur mobilisation. Après une semaine de grève, les trottoirs de certaines villes se retrouvent sous des tonnes de déchets et la colère monte.

À Paris, Nantes (Loire-Atlantique), ou encore Antibes (Alpes-Maritimes), les poubelles débordent et envahissent les rues. Avec la grève des éboueurs dans la capitale, 5 600 tonnes de déchets s'amoncellent. Certains riverains vivent avec alors que d'autres n'en peuvent déjà plus. "Il faut que l'État trouve une solution rapidement par ce que c'est inadmissible", fustige un riverain. La moitié des arrondissements parisiens sont concernés par ce surplus d'ordures dans les rues.

Une grève partie pour durer

Même décor du côté de Nantes, où les commerçants sont aussi impactés par cette grève qui fait fuir les clients alors que des sacs-poubelles remplis jonchent le sol. En attendant que les poubelles soient ramassées, une commerçante les placent dans un local. Une solution nécessaire car sur le site de traitement des déchets situés à quelques kilomètres, il est hors de question pour les grévistes de débloquer la situation pour le moment. "Ça ne repartira tant que la loi sur la réforme des retraites ne sera pas retirée. Que ça soit clair et net", prévient Jérôme Cherré, secrétaire général de la CGT Nantes Métropole.

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