Les urgentistes maintiennent la pression sur le gouvernement
Pas convaincus par le plan dévoilé par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, les urgentistes ont décidé mardi 10 septembre de poursuivre leur mouvement de grève.
"Urgences asphyxiées". Ce message inscrit sur la banderole d'un manifestant est clair : pour le personnel soignant de Mulhouse (Haut-Rhin), la situation est critique. Manque de lits et accueil dégradé pour les patients font partie des principales complaintes du personnel soignant. Pour calmer la fronde, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé un plan de 754 millions d'euros et douze mesures. Mais les urgentistes estiment que ce geste du gouvernement est insuffisant.
"Ça ne répond à aucune de nos demandes"
À Valence, dans la Drôme, les infirmières ne sont pas convaincues. "Ça ne répond à aucune de nos demandes ni aux priorités actuelles de la santé publique. On va même presque à contre-courant de ce que l'on demande nous", fulmine l'une d'elles. La poursuite du mouvement de grève a été votée mardi 10 septembre par le collectif national Inter-Urgences. De son côté, la CGT appelle à la grève et à manifester mercredi à 13 heures à Paris.
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