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Crise aux urgences : heures supplémentaires, effectifs... La ministre de la Santé annonce une série de "premières mesures"

L'exécutif décide notamment de "réactiver le doublement de la rémunération des heures supplémentaires du personnel non médical, et du temps de travail additionnel des médecins". 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une infirmière s'occupe d'une patiente à l'hôpital de Valence (Drôme), le 28 août 2020.  (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)

Heures supplémentaires payées double, élèves infirmiers "immédiatement" employables... La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, a annoncé mercredi 8 juin, une série de "premières mesures" afin de surmonter un "été difficile" à l'hôpital, "sans attendre" les conclusions de la mission flash sur les urgences.

Il faudra "trouver des solutions pour que les Français ne soient pas privés de soins", a déclaré Brigitte Bourguignon lors d'une intervention au congrès Urgences 2022, qui se tient à Paris de mercredi à vendredi. Alors que 120 services d'urgences ont été forcés de limiter leur activité ou s'y préparent, selon un décompte diffusé fin mai par l'association Samu-Urgences de France, "le gouvernement prend ses responsabilités face à la crise", a-t-elle affirmé.

L'exécutif a notamment "décidé de réactiver le doublement de la rémunération des heures supplémentaires du personnel non médical, et du temps de travail additionnel des médecins, pour l'ensemble de la période estivale".

Un appel aux soignants retraités

La ministre a également annoncé "un dispositif exceptionnel" pour que "les élèves infirmiers et aides-soignants ayant achevé leur formation initiale en juin et juillet (puissent) commencer à exercer immédiatement, sans attendre la remise officielle de leur diplôme".

Les soignants retraités "volontaires pour reprendre une activité" cet été bénéficieront pour leur part de "facilités de cumul [avec] leur pension de retraite"

Par ailleurs, les agences régionales de santé (ARS) ont été sommées de "remobiliser les dispositifs territoriaux de gestion de crise" pour coordonner hôpitaux publics, cliniques privées et professionnels libéraux.

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