General Motors contraint de fermer Saab

Acculé par les dettes, le géant américain, qui n'a survécu cette année que grâce à une aide massive du gouvernement américain, cherchait depuis janvier à vendre Saab. GM avait entamé des pourparlers avec plusieurs repreneurs potentiels.
D’abord avec le constructeur suédois de voitures de luxe Koenigsegg, mais les négociations ont été rompues en novembre.
GM s’est ensuite rapproché du Néerlandais Spyker Cars. Mais, découragé par les délais nécessaires pour faire aboutir les tractations, General Motors a finalement décidé de jeter l’éponge et de fermer purement et simplement Saab.

Cette fermeture programmée, qui ne s’apparente ni à une faillite ni à une liquidation forcée, devrait permettre à Saab d’honorer ses engagements financiers avant de mettre la clé sous la porte. Notamment auprès de ses fournisseurs et de ses clients.
_ La fermeture de l’entreprise, étalée dans le temps, devrait en outre permettre d’assurer les garanties et de continuer à fournir des pièces détachées.

Par ailleurs, un accord conclu avec le groupe chinois Beijing Automotive Industry
Holding Co. (BAIC) pour la reprise des droits de propriété intellectuelle des 9.3 et 9.5. BAIC devrait donc continuer à développer des voitures de type Saab, sous sa marque.

Saab emploie environ 3.000 personnes, et à peu près autant d’autres dans des activités annexes à la construction automobile.

Gilles Halais, avec agences