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GDF-Suez: des réactions mitigées

Les syndicats de GDF se sont opposés depuis l'origine à ce projet, qui entraîne de facto la privatisation du gazier. Les élus de l’opposition en font de même.
Article rédigé par franceinfo
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Gauche et syndicats ont redit leur opposition à ce projet, qu'ils avaient vivement combattu l'an dernier. Les syndicats avaient même obtenu de la justice un report de plusieurs mois. Le PCF a appelé à la mobilisation contre cette fusion, tandis que la CGT-Energie a dénoncé une "capitulation devant les actionnaires de Suez". La CFDT-Energie, pourtant favorable à un rapprochement, a déploré le "démantèlement" de Suez.

Dans un communiqué, le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Emploi déclare que "l'Etat, actionnaire principal de Gaz de France, accueille favorablement cette nouvelle orientation du projet de fusion avec Suez qui permettra de répondre aux besoins stratégiques de l'entreprise et de constituer l'un des plus grands acteurs de l'énergie au plan européen et mondial, présent sur l'ensemble de la chaîne de valeur. Le nouvel ensemble ainsi constitué permettra de renforcer la sécurité d'approvisionnement en énergie, notamment en gaz, de la France et au-delà de l'Europe".

Un actionnaire minoritaire de Suez, le fonds d'investissement Knight Vinke, s'est félicité du nouveau montage mais a jugé que le contrôle de Suez Environnement par le nouveau groupe pourrait "freiner le développement" de ce dernier. La grande inconnue reste aussi l'effet sur les prix du gaz aux particuliers.

Pourtant la Bourse reste prudente face à cette fusion. Les actions GDF et Suez, après avoir ouvert en hausse, sont parties à la baisse ce matin, signe d'hésitation des investisseurs à la Bourse de Paris.

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