Gandrange : "aucune offre" selon ArcelorMittal
Alors que 600 emplois (sur 1100) sont menacés sur son site de Gandrange, en Moselle, la direction d'ArcelorMittal continue de garder le mystère quant à une éventuelle cession de l'usine.
Hier pourtant, la municipalité d'Amnéville avait indiqué que le sidérurgiste brésilien Gerdau était candidat à la reprise de l'aciérie, et que le projet avait été présenté vendredi au ministère de l'Economie et des Finances.
Une démarche confirmée aujourd'hui par Bercy, le ministère précisant toutefois "qu'aucune offre de rachat" n'avait été faite. De son côté, le sidérurgiste brésilien a démenti "être intéressé par une reprise du site", d'après un communiqué publié dans l'après-midi à Rio de Janeiro.
Même credo du côté d'ArcelorMittal, un porte-parole du groupe estimant dans la journée que la question de la cession de l'usine de Gandrange "ne se posait pas" et que la société n'avait reçu "aucune offre d'achat".
ArcelorMittal devrait confirmer vendredi, lors d'un comité d'entreprise à Metz, son intention de fermer partiellement cette usine sidérurgique de l'est de la France, ce qui, selon les syndicats, entraînera la suppression de 595 des 1.100 emplois.
A l'issue d'un séminaire gouvernemental sur les mesures économiques et sociales à venir, le premier ministre François Fillon a commenté la situation ainsi : "Nous attendons les propositions, que nous ne connaissons pas encore, de la direction de Mittal et nous serons extrêmement vigilants sur deux sujets : nous voulons d'abord que tous les emplois soient préservés, c'est-à-dire que tous les salariés aient à la sortie de cette affaire un emploi".
Matteu Maestracci avec agences
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