Usurpation d'identité : Le cauchemar d'un chef d'entreprise
Du jour au lendemain, son entreprise dissoute, liquidée et radiée sans qu'il ne s'en rende compte. C'est ce qu'a vécu un patron de PME il y a quelques jours, victime d'usurpation d'identité.
Arnaud Garnier est un chef d'entreprise. Il a lancé sa PME il y a douze ans, spécialisée dans la démolition. Et pourtant, il a bien cru l'avoir perdue. Il y a un mois, comme chaque trimestre, son assistante fait une mise à jour administrative dans l'annuaire des sociétés, et dans lequel son entreprise AGPI s'est évaporée. "J'ai eu peur, je me suis demandé ce qu'il se passait", témoigne Fabienne Flamant, assistante de direction.
200 000 victimes en France chaque année
L'entreprise est victime d'une fraude. Un individu malveillant l'a liquidée auprès du tribunal de commerce. Résultat, l'entreprise n'a plus de statut légal, et a déjà perdu près de 80 000 euros. "La douche froide" pour le directeur Arnaud Garnier. Une fraude coûteuse et pourtant très simple à réaliser. Le faussaire à envoyer de faux documents, avec de fausses signatures. Selon le tribunal de Paris, "les textes n'imposent pas aux dirigeants une présence personnelle". Ces escroqueries sont toujours aussi difficiles à détecter. Une tâche compliquée pour les forces de l'ordre. Chaque année, près de 200 000 Français seraient victimes d'usurpation d'identité.
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