"Panama Papers" : un arrêté réinscrit Panama dans la liste des paradis fiscaux
En plein scandale des "Panama Papers", la France reproche à cet Etat d'Amérique centrale de ne pas coopérer en matière fiscale.
Bercy a réinscrit le Panama sur sa liste des paradis fiscaux, vendredi 8 avril, après les révélations distillées dans le scandale des "Panama Papers", indique le ministère des Finances dans un communiqué. En effet, la France estime que cet Etat ne transmet toujours pas les renseignements nécessaires à l'application de la législation. Le Panama ne figurait plus dans la liste "des Etats et territoires non coopératifs (ETNC)" depuis le 1er janvier 2012.
Hollande a téléphoné à son homologue panaméen
Un peu plus tôt, François Hollande avait téléphoné au président du Panama, Juan Carlos Varela. Il l'a "vivement encouragé (...) à répondre aux demandes d'informations des autorités fiscales françaises", précise l'Elysée dans un communiqué. Lors de cette conversation, le chef de l'Etat français a précisé les raisons qui ont conduit Paris à réinscrire le Panama sur sa "liste noire" des Etats non coopératifs en matière fiscale.
Le président Juan Carlos Varela s'est engagé à collaborer avec la France dans la lutte contre le blanchiment d'argent. Il a évoqué "les mesures nécessaires pour garantir la mise en place effective de l'accord [entre les deux pays] qui doit permettre d'éviter la double imposition fiscale et l'échange d'informations entre les deux pays".
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