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"Panama Papers" : la police perquisitionne les locaux de Mossack Fonseca

Les forces de l'ordre panaméennes espèrent faire avancer l'enquête, après les révélations sur un scandale d'évasion fiscale de grande ampleur, au centre duquel se trouve le cabinet d'avocats Mossack Fonseca.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un policier devant le cabinet d'avocats Mossack Fonseca, le 12 avril 2016 à Panama City. (ED GRIMALDO / AFP)

Mossack Fonseca est au centre de l'affaire des "Panama Papers". La police panaméenne a perquisitionné les locaux de ce cabinet d'avocats, mardi 12 avril, a indiqué une source officielle. La police espère ainsi faire progresser l'enquête liée aux révélations d'un scandale d'évasion fiscale à l'échelle mondiale.

>> Lire aussi : "Panama Papers" : au centre de l'affaire, le sulfureux cabinet Mossack Fonseca

"En ce moment sont menées une perquisition, une inspection visuelle et une fouille au siège de la société Mossack", dans la capitale panaméenne, a détaillé un communiqué du ministère public du Panama. Ce dernier a précisé que des opérations semblables étaient en cours "dans des filiales du groupe".

Perquisitions des locaux du cabinet d'avocats Mossack Fonseca à Panama City
Perquisitions des locaux du cabinet d'avocats Mossack Fonseca à Panama City Perquisitions des locaux du cabinet d'avocats Mossack Fonseca à Panama City

Le Panama menace la France

Le système financier panaméen fait l'objet de sévères critiques depuis la publication des "Panama Papers", une fuite de documents qui a révélé comment Mossack Fonseca créait des sociétés offshore pour des milliers de clients à travers le monde. Les autorités fiscales du Pérou ont perquisitionné, lundi, la filiale du cabinet à Lima pour y saisir des documents, tandis qu'à San Salvador, la police a saisi du matériel informatique la semaine dernière.

Peu de temps avant la perquisition, le président du Panama, Juan Carlos Varela, a demandé à la France de "reconsidérer" sa décision de l'inclure à nouveau sur la liste des paradis fiscaux. Le pays d'Amérique centrale menace d'exercer des mesures de représailles "diplomatiques".

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