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Grève à la SNCF : trafic normal prévu mardi sur les grandes lignes et en Ile-de-France

Des perturbations sont attendues toutefois sur certaines lignes Intercités et TER, a-t-elle ajouté, citant notamment les villes de Tarbes, Agen, Orléans, et la région de Marseille.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des TER stationnent en gare, le 1er septembre 2014. (MAXPPP)

La grève de la CGT, prévue mardi 4 novembre, ne devrait finalement pas perturber les usagers des transports en commun. La SNCF prévoit en effet un trafic normal sur les grandes lignes et en Ile-de-France, annonce l'entreprise, dimanche 2 novembre. Des perturbations sont toutefois attendues sur certaines lignes Intercités et TER, notamment à Tarbes, Agen, Orléans, et dans la région de Marseille.

Vendredi, la RATP tablait vendredi sur "un trafic normal ou quasi normal" dans les métros, RER, bus et tramways, avec "quelques perturbations possibles, très ponctuellement" pour les bus. La régie devrait affiner ses prévisions dimanche soir ou lundi matin, une fois connu le nombre précis de grévistes déclarés.

Des rassemblements dans plusieurs villes

L'Union interfédérale des transports (UIT), qui chapeaute les fédérations CGT des transports, avait lancé, vendredi, un appel à la grève afin de dénoncer la politique de "privatisation" et de "mise en concession" menée dans ce secteur. "C'est l'usager qui est le perdant car cette logique du 'bas coût' assure un service dégradé", écrit la CGT-Cheminots dans un communiqué. Des rassemblements sont prévus dans une trentaine de villes, dont Lille, Nantes, Rennes, Nice ou encore Marseille.

 

Des préavis de grève ont aussi été déposés par la fédération CGT des services publics, "notamment pour les personnels de l'entretien des routes qui dépendent des conseils généraux", indique Dominique Launay, secrétaire général de l'UIT-CGT. Par ailleurs, les militants CGT et FO de l'Énergie devraient grossir les rangs du cortège parisien. 

Les marins se joignent également au mouvement de grogne pour dénoncer entre autres le "désengagement de l'Etat", qui a "laissé mourir la SNCM face à une concurrence exacerbée".

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