: Vidéo Unilever douche les espoirs des salariés de Fralib
Le patron du géant de l'agroalimentaire refuse de céder la marque de thé Eléphant à l'usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône). Depuis plus d'un an, des ouvriers occupent le site qu'ils espèrent relancer en sous-traitance.
ENTREPRISES - Ils ont transformé leur usine fermée depuis juillet 2011 en bunker et luttent depuis 693 jours. Les ouvriers de l'usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône) restent déterminés. Ils ont pourtant appris, lundi 20 août, que le directeur général d'Unilever, Paul Polman, exclut de leur céder la marque de thé Eléphant. Le patron du géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire refuse aussi de faire travailler en sous-traitance la société qu'ils souhaitent monter.
Ces deux conditions sont jugées essentielles par les salariés du site marseillais pour assurer la viabilité de leur future entreprise, mais refusée depuis le début par les dirigeants français du groupe. Une position qui met dans l'embarras le gouvernement. En mai, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, en visite sur le site, avait annoncé qu'Unilever acceptait de reprendre les négociations sur des scénarios de reprise.
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