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Vidéo Delphine Geny-Stephann, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie : « Nous aplanissons les obstacles qui peuvent refréner les embauches dans les entreprises »

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:l'éco du 19.06 avec Delphine Geny-Stephann
:l'éco du 19.06 avec Delphine Geny-Stephann :l'éco du 19.06 avec Delphine Geny-Stephann
Article rédigé par franceinfo - Alexandre Peyrout
France Télévisions

Invité de Jean-Paul Chapel dans :l’éco, celle qui a porté la loi Pacte avec Bruno Le Maire, a présenté l’objectif de cette loi et a répondu aux critiques qui lui sont adressées.

La loi PACTE, un pacte pour la croissance ? En tout cas le patronat applaudit à deux mains quand les syndicats critiquent cette « loi de droite ». Ce n’est pas le cas selon celle qui a porté cette loi, Delphine Geny-Stephann. « C’est d’abord un constat sur le tissu entrepreneurial français vivace, mais les entreprises sont trop petites, n’exportent pas assez, et la recherche est trop lente. Nous voulons le dynamiser pour relever la croissance de la France, attraper toutes les opportunités. »

Parmi les mesures prises, la suppression du seuil de 20 salariés, qui inquiète les syndicats par rapport au dialogue social. « Nous ne touchons pas les seuils de la loi travail de l’an dernier. Ce que nous touchons ce sont les seuils sociaux et fiscaux, pas ceux du dialogue social. On ne touche pas au cadre défini par les ordonnances de l’an dernier. Nous aplanissons les obstacles qui peuvent refréner les embauches dans les entreprises. »

Développer l’actionnariat salarié, c’est aussi un objectif de la loi Pacte. Pourtant cela ne confère que peu de pouvoir aux salariés, c’est l’objet de la question qui fâche. « L’actionnariat salarié fait partie des dispositifs qui permettront aux salariés de profiter des résultats de l’entreprise. Cela peut être très intéressant. » Le rendre possible plus facilement devrait démocratiser ce dispositif trop rare, selon Delphine Geny-Stephann.

L’AFP s’est demandé si General Electric allait vraiment payer l’amende, conséquence du non-respect de ses engagements concernant le rachat d’Alstom. « Oui » a affirmé la secrétaire d’État.

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview avec la chanson préférée de son invité, Everything Now du groupe Arcade Fire.

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