Cet article date de plus d'onze ans.

Castorama et Leroy Merlin ouvriront bien leurs magasins dimanche en Ile-de-France

Malgré la décision du tribunal de Bobigny, les deux enseignes ouvriront la quasi totalité de leurs magasins franciliens. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un magasin Leroy Merlin à Paris, le 29 septembre 2013.  (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Castorama et Leroy Merlin récidivent. Les deux enseignes de bricolage vont ouvrir, dimanche 6 octobre, leurs magasins franciliens, frappés par la justice d'une interdiction de travail dominical.

Castorama avait déjà bravé cette interdiction d'ouverture dimanche dernier, provoquant un rappel à l'ordre du gouvernement. Seul le magasin de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis), déjà sous le coup d'une précédente décision de justice de décembre 2012, restera, lui, fermé. Castorama argue qu'il dispose de l'autorisation d'ouvrir cinq dimanches dans l'année. Et précise avoir déjà obtenu plusieurs dérogations préfectorales, et que d'autres sont en cours.

Leroy Merlin va quant à lui ouvrir ses neuf magasins franciliens. Le groupe a également précisé avoir obtenu des autorisations spéciales pour ouvrir ce dimanche, que ce soit par l'intermédiaire des préfets, des maires ou de classements en Puce (Périmètres d'usage de consommation exceptionnel). Comme son concurrent, l'enseigne compte également sur l'autorisation légale permettant aux magasins de pouvoir ouvrir cinq dimanches par an à leur convenance. 

Une mission de concertation sur le sujet

Le tribunal de commerce de Bobigny a ordonné en référé à Castorama et Leroy Merlin de ne plus ouvrir leurs magasins de la région parisienne le dimanche, sous peine d'une amende de 120 000 euros par magasin et par jour. La justice avait été saisie par un de leurs concurrents, Bricorama, qui s'est vu interdire d'ouvrir ses magasins franciliens le dimanche, à la demande d'un syndicat. Il s'estime ainsi lésé.

Leroy Merlin et Castorama ont fait appel de cette décision, dénonçant "l'imbroglio hallucinant" qui règne entre les différentes autorisations d'ouvertures et dérogations. Une mission de concertation sur cette question a été confiée à l'ancien président de La Poste, Jean-Paul Bailly, dont les conclusions sont attendues pour fin novembre. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.