Cet article date de plus de neuf ans.

Total va supprimer 180 postes à la raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône)

Le groupe pétrolier doit investir 600 millions d'euros pour transformer cette raffinerie et son site de Donges (Loire-Atlantique), a annoncé la CFDT jeudi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une vue partielle de la raffinerie Total de La Mède (Bouches-du-Rhône), le 23 février 2010. (MICHEL GANGNE / AFP)

Total va supprimer 180 postes sur 430 dans sa raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône). Le site sera reconverti avant la fin 2017, notamment pour créer une unité de production de biocarburants, selon la CFDT. Une information confirmée par la direction.

Pas de licenciement

Le plan de restructuration de l'activité en difficulté du raffinage en France, présenté jeudi matin aux syndicats lors d'un Comité central d'entreprise (CCE), représente pour le géant pétrolier un investissement de 600 millions d'euros, qui intègre aussi la modernisation de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique), selon un communiqué de la CFDT.

Dans un premier temps, la CFDT a annoncé la suppression de 178 postes, répartis entre 68 départs à la retraite, 84 reclassements et 26 projets de "mobilité"La direction, qui a ensuite confirmé en évoquant 180 postes concernés, a toujours affirmé que cette réorientation stratégique se ferait sans fermeture de site ni licenciement.

Des sites déficitaires depuis plusieurs années

A La Mède, Total va créer une unité de production de biocarburants, et plusieurs autres activités nouvelles (plate-forme logistique, centrale solaire, une unité de production d'un additif réduisant les émissions d'oxydes d'azote des moteurs diesel...), détaille la CFDT. A Donges, le groupe envisage, selon le syndicat, "la construction d'une unité de désulfuration", qui permettra de produire des carburants avec une teneur en soufre moins importantes et conformes à l'évolution des normes sur les carburants en Europe.

Total, qui exploite cinq sites de raffinage en France, souffre, comme l'ensemble du secteur européen, de surcapacités dans un contexte de baisse de la demande de produits pétroliers. Les sites de La Mède et de Donges affichent des déficits depuis plusieurs années.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.