: Vidéo Rachat d'Alstom : "Nos entreprises ne sont pas des proies", martèle Montebourg
Invité du journal de 20 heures de France 2, jeudi 15 mai, le ministre confirme qu'il est "tout à fait possible" d'utiliser le droit de veto prévu par le décret publié le même jour au "Journal officiel".
Le patriotisme économique prôné par le ministre de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique passe par un décret, publié jeudi 15 mai au Journal officiel. Arnaud Montebourg se dote d'un droit de veto pour arbitrer l'avenir d'Alstom, une nouvelle arme qui pourrait lui permettre de bloquer les visées étrangères sur les entreprises françaises, et notamment celles de General Electric, qui veut racheter le pôle énergie d'Alstom.
"Tout à fait possible" d'utiliser ce droit de veto
Invité du journal de 20 heures de France 2, jeudi, le ministre confirme qu'il est "tout à fait possible" d'utiliser ce droit de veto "si nous n'arrivons pas à un bon accord, soit avec General Electric, soit avec d'autres - c'est le cas aujourd'hui de Siemens. L'Etat ne veut pas accepter le laisser-faire, nos entreprises ne sont pas des proies", affirme-t-il. Arnaud Montebourg parle d'une "alliance proposée à General Electric, qui ne nous a pas encore répondu", assure-t-il.
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