Emploi : General Electric ne tiendra pas ses promesses
General Electric ne tiendra pas sa promesse de création d'emplois. L'entreprise pourrait payer une amende de 34 millions d'euros.
La promesse du conglomérat américain General Electric ne sera pas tenue. Des 1 000 créations d'emplois promises pour fin 2018, l'entreprise n'en a créé que 323. Les syndicalistes sont désabusés. "Je suis écœuré de voir que mon gouvernement n'est pas capable de faire tenir des engagements à des entreprises qui ont, pour moi, le devoir moral d'aller au-delà de considérations financières", explique Thibault Cholat, membre du syndicat CFDT General Electrics Hydro France.
34 millions d'euros d'amende
En 2014, sous François Hollande, le gouvernement socialiste valide la vente de la branche Energie d'Alstom à General Electric. Le ministre de l'Économie de l'époque s'appelle... Emmanuel Macron. Aujourd'hui, le président ne souhaite pas faire pas de commentaires. "General Electric devrait verser des compensations à hauteur des emplois qui n'ont pas été créés en France", a précisé le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire. L'amende devrait être de 50 000 € pour chaque emploi non créé, pour un total de trente-quatre millions d'euros d'amende
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