Primes exceptionnelles : les patrons s’y mettent
Plusieurs patrons ont joué le jeu des primes exceptionnelles défiscalisées. Les PME ont été particulièrement généreuses.
60 000 bouteilles à l’heure. À Arques, dans le Pas-de-Calais, ce brasseur indépendant est en plein développement. Il réalise des bénéfices qu’il investit et redistribue. En décembre, les quelque 600 salariés ont touché une prime exceptionnelle de 1 000 euros exonérés d’impôts. Pas de charges sociales à payer ni de CSG. Une opportunité qui a décidé un autre chef d’entreprise. "On donne 1 000 euros, le collaborateur reçoit 1 000 euros nets et ça, je trouve que c’est intéressant, rappelle André Pecqueur, PDG de la brasserie Goudale. S’il y avait eu des charges, je n’aurais pas donné."
Des primes plus élevées dans les PME
Les entreprises sont-elles nombreuses à avoir versé un bonus ? Sur les 5 000 interrogées, 400 ont répondu. Elles ont versé en moyenne une prime de 532 €. Ces primes sont plus élevées dans les petites entreprises (687 € pour celles de moins de 50 salariés), que dans les grandes (583 € en moyenne pour les entreprises de plus de 1 000 employés). Dans une PME de service en informatique, 1 000 euros aussi ont été versés aux 62 salariés. Pour le patron d’Agesys, Christophe Tuillier, cette prime, c’est du gagnant-gagnant.
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