Pétrole : les entreprises françaises doivent s'adapter à la baisse des prix
L'or noir a perdu 75% de sa valeur en 18 mois à peine. Pour les professionnels de l'industrie, l'objectif est de limiter les pertes.
Quand le prix du baril est au plus bas, les compagnies pétrolières n'investissent plus. Elles remettent notamment à plus tard la recherche de nouveaux gisements. Hors ces campagnes d'exploration, c'est le coeur d'activité de l'entreprise CGG. Elle demande d'énormes moyens comme un bateau à 200 millions d'euros pièce chargé d'échographier le sous-sol. Pour être rentable, il devrait naviguer toute l'année jour et nuit. "Arrêtez un bateau, ça nous coûte entre 200 et 250 000 dollars par jour", confirme Éva Rudin, vice-présidente de CGG Marine. Avec le baril bon marché, les bateaux sont de moins en moins sollicités.
Faire des économies
Du côté de Marseille, une entreprise a mis au point des bouées spécifiques pour arrimer des équipements immergés sous les plateformes pétrolières. Ces bouées permettent d'utiliser des bateaux plus petits et moins nombreux. "On fait gagner des millions de dollars à nos clients installateurs", confirme Guy Bardot, président fondateur de Bardot Group. Plus le pétrole baisse, plus cette entreprise fait des affaires.
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