Parité hommes/femmes : les disparités ne s'effacent pas dans les plus grandes entreprises
La place des femmes dans les grandes entreprises a du mal à progresser, en dépit des promesses d'amélioration.
Isabelle Kocher est devenue, ce 3 mai, la nouvelle directrice générale d'Engie. Mais ce succès ne cache pas la progression très lente de la place des femmes dans les plus grandes entreprises. France 2 a analysé la situation dans les 120 plus grands groupes cotés en Bourse.
"On constate qu'aucune femme n'est PDG. Elles sont soit présidente, soit directrice générale", observe Arnaud Boutet. Et encore, "elles sont très peu nombreuses. On compte aujourd'hui trois directrices générales et trois présidentes de conseils d'administration ou de conseils de surveillance. C'est assez peu", ajoute le journaliste.
Un objectif difficile à atteindre
Au sein des conseils d'administration, "on constate une augmentation", note le journaliste en plateau. 34,1% de femmes siégeaient dans ces conseils en 2015, soit "trois fois plus qu'en 2009". Mais l'objectif légal de 40% d'ici 2017 "est encore loin", d'autant plus que les entreprises non cotées n'ont pas d'obligation de parité. Enfin, la situation n'est guère meilleure dans les entreprises publiques. Sur les 19 plus importantes, seules trois sont dirigées par des femmes : la Française des jeux, la RATP et France Télévisions.
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