Neo Sécurité n'est plus en cessation de paiement
Le tribunal de commerce l'a officialisé jeudi, après l'octroi par les pouvoirs publics d'un délai pour payer les charges de l'entreprise. Le PDG a confirmé sa démission.
Un peu d'air pour Neo Sécurité. Le tribunal de commerce de Paris a validé, jeudi 3 mai, le retrait de la demande de cessation de paiement du groupe de gardiennage en difficultés. Une décision qui fait suite à l'octroi par les pouvoirs publics d'un délai de deux mois pour le paiement de ses charges.
Dans le même temps, le PDG de l'entreprise a confirmé qu'il quittait son poste. "J'ai annoncé que j'allais présenter ma démission effective ce soir", a déclaré Jean-Michel Houry, à l'issue de l'audience. Il a indiqué qu'il serait remplacé, jeudi soir, à l'issue d'un conseil d'administration par Jean-Christophe Chwat, directeur général des opérations de Neo Security, la filiale en difficulté du groupe.
Plusieurs repreneurs potentiels
Ce délai accordé par l'Etat à Neo Sécurité va permettre de prolonger les discussions sur les offres de reprise du numéro 2 de la sécurité en France. Le ministère de l'Industrie a précisé avoir "engagé des discussions avec plusieurs repreneurs potentiels", évoquant "des groupes de premier plan, comme Securitas ou Fiducial, mais aussi des consortiums d'entreprises locales, et des fonds d'investissement".
Née en mars 2009 de la reprise des activités françaises, très déficitaires, du groupe britannique G4S, l'entreprise Neo Sécurité, qui emploie plus de 5 000 personnes, devait subir une restructuration dans la foulée. L'opération ayant pris du retard, elle avait été placée en procédure de sauvegarde en mars 2011.
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