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Livreurs à vélo : procès d'une profession précaire
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C'est un métier relativement récent et qui ne cesse de se développer surtout dans les villes. Il s'agit des livreurs à vélo. Un procès vient de s'ouvrir aux prud'hommes et lève le voile sur la précarité d'une profession.
Sac à dos sur les épaules, casque vissé sur la tête. Ces dernières années, les livreurs à vélos se sont multipliés dans les grandes villes françaises. Un nouveau métier qui peut rapporter jusqu'à 3 000 euros nets par mois à une condition : se déclarer en auto-entrepreneur.
Un nouveau métier flexible mais précaire
"Si j'étais en CDI, j'aurais un salaire fixe et des horaires limités, en étant auto-entrepreneur, ça permet de nous faire plus travailler et de gagner plus", explique un coursier à vélo. Il y a malgré tout le coût des vélos et des réparations qu'ils doivent prendre à leur charge. Pour certains, ce statut imposé est trop précaire. Pour y mettre fin, Jérôme Pimot assigne son ancien employeur aux prud'hommes. "Ces start-up sont là pour faire de l'argent sur le dos des livreurs qui eux n'ont que leurs yeux pour pleurer quand ils tombent", explique le livreur à vélo. D'ici à 2020, le nombre de ces livreurs à vélo devrait être multiplié par quatre.
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