Les salariés d'Alcatel-Lucent craignent pour leur emploi
L'entreprise a fusionné avec Nokia pour devenir un géant du secteur des télécoms. Mais l'opération risque d'entraîner de nombreuses suppressions de postes.
C'est enfin officiel. Après des mois de tractations, deux géants des télécoms fusionnent. Alcatel-Lucent et Nokia vont s'unir pour devenir un poids lourd du secteur. Mais les salariés d'Alcatel-Lucent, déjà éprouvés par plusieurs plans sociaux, craignent des suppressions de postes qui paraissent en effet inéluctables. Reste à savoir où elles auront lieu. Les négociations entre les syndicats et la direction commenceront prochainement.
Des licenciements en cascade
À Nozay, en région parisienne, dans le plus gros site en France qui emploie 4 000 personnes dans la recherche et le développement, les employés veulent des garanties. "On sait bien que ce genre de fusion dans des groupes internationaux de cette taille se termine toujours par la suppression", s'emporte Christophe Civit, syndiqué CFDT, au micro de France 2. "Les salariés du siège, 250 personnes, vont se retrouver sans travail puisqu'il va être délocalisé en Finlande", regrette un homme. À Nozay, 500 emplois ont déjà été supprimés. "On a des plans sociaux tous les ans. La motivation des salariés est au plus bas", se désespère un ingénieur.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.