L'aventure a commencé il y a deux mois et demi à Lyon pour Laurent Bourely. A 44 ans, cet ancien magasinier a décidé de lancer son entreprise de VTC lorsqu'il s'est retrouvé au chômage. Sa formation de chauffeur a été financée par Pôle emploi. Pour acheter son véhicule, il a dû emprunter 40 000 euros. Une somme qu'il doit rembourser. Pour cela, il propose des services haut de gamme, ce qui lui assure des passagers réguliers. Pour l'instant, son activité lui permet tout juste de rentrer dans ses frais, mais il ne regrette pas son choix.Des prix en baisseCe n'est pas le cas de Florent, chauffeur depuis dix mois à Paris. Ses réservations passent essentiellement par des plateformes électroniques. Il avoue avoir beaucoup de difficultés depuis que ces plateformes ont baissé leur tarif minimum, passé à 5 euros. Il faut encore soustraire 20% de commission pour la plateforme. Au final, Florent dit avoir entre 1 000 et 2 000 euros de chiffre d'affaires en moins chaque mois. Il réfléchit à quitter les plateformes de réservation pour gagner plus. Des chauffeurs VTC lors d'une grève sur la porte Maillot, à Paris, le 9 octobre 2015. (ALAIN JOCARD / AFP)