La haute mer, un bien commun pas encore protégé
La haute mer, autrement appelée les eaux internationales, recouvre plus de la moitié de la planète et, pourtant, elles ne sont que très peu protégées.
Pour protéger les eaux internationales ou haute mer, un groupe de chercheurs, parmi lesquels l'expert français Julien Rochette, va négocier la mise en place d'une protection juridique de la haute mer sous l'égide de l'ONU. Jusqu'à 370 km autour des côtes, il y a les zones économiques exclusives (ZEE). Au-delà, c'est la haute mer, qui représente au total 64% des océans.
Un patrimoine génétique à préserver
Julien Rochette, expert dans le domaine du droit de la mer, du droit international de l’environnement marin, de la gouvernance des océans et de la gestion intégrée des zones côtières, veut notamment réguler la bioprospection, le fait que des entreprises déposent des brevets pour utiliser les ressources génétiques de diverses espèces de poissons.
84% des brevets en lien avec des espèces maritimes ont ainsi été déposés par des entreprises privées pharmaceutiques, cosmétiques ou agroalimentaires. Les chercheurs veulent agir vite pour que les multinationales ne s'approprient pas le patrimoine génétique de la haute mer, qui doit rester un bien commun.
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