La Bourse de Paris a gagné plus de 15 % en 2012

Les traders retrouvent le sourire. Malgré des craintes persistantes
sur le budget américain, la Bourse de Paris termine 2012 dans le vert, après
deux années consécutives de baisse (-3,34 % en 2010, -16,95 % en
2011). Les 40 plus fortes valeurs françaises auront gagné en
moyenne 15,23 %. Le CAC referme cette année très chahutée à 3.641 points,
dans un marché rassuré par une BCE (Banque centrale européenne) qui aura tout
fait pour empêcher l'éclatement de la zone euro.

Les cycliques et les bancaires
auront signé les meilleurs performances de l'année, marquée par la crise de la dette dans la zone euro. Gemalto (cartes à puce,
passeports biométriques etc.) est la nouvelle star de l'année : à peine promu
dans le CAC 40, le leader mondial de la sécurité numérique aura gagné 81 %.
Lafarge (+78 %), Solvay (+72 %), Société générale (+65 %),
Michelin (+57 %) et Renault (+52 %) engrangent également des gains à
faire pâlir plus d'un boursicoteur malchanceux.

France Telecom, lanterne rouge du CAC

A l'inverse, France Telecom a perdu
son statut de valeur de rendement après la décision du groupe d'abaisser son
dividende pour 2013 : l'action France Telecom a cédé 31 %. Six autres
valeurs sur 40 ont perdu du terrain en 2012 : Total (-1 %), Bouygues et ArcelorMittal
(-8 %), mais aussi Vallourec (-21 %), GDF Suez (-26 %) et EDF (-25 %).
Après avoir été beaucoup malmenés en 2011, les services aux collectivités n'ont
pas encore retrouvé grâce aux yeux des investisseurs.

La performance globale de l'année est
tout de même à relativiser : l'indice phare de la Bourse de Paris est loin
d'avoir retrouvé son niveau de la fin 2007 (5.614 points) avant que la crise
financière ne le précipite à 3.217 points le 31 décembre 2008 (-42 %). Il
reste encore plus d'un tiers de la pente à remonter.