Flamanville : la mise en route de l'EPR une nouvelle fois reportée
L'EPR de Flamanville ne verra pas le jour avant 2018. Résultat, la facture du chantier continue de s'alourdir fortement.
C'est un chantier décidément maudit. Alors que le lancement de l'EPR de Flamanville était initialement prévu en 2012, il vient une nouvelle fois d'être reporté. Le réacteur de troisième génération ne démarrera pas avant 2018. Conséquence, la facture s'alourdit encore avec un coût pharaonique de plus de 10 milliards d'euros, soit trois fois plus que prévu.
Mise en route prévue en 2012
"Nous sommes désolés d'annoncer un retard supplémentaire sur Flamanville qui est dû à la complexité du projet. Il n'y a pas une raison qui se singularise c'est la complexité du projet en général qui explique ce retard", a déclaré Jean-Bernard Lévy, directeur général d'EDF. A l'origine, l'EPR aurait dû produire de l'électricité dès 2012. Mais des difficultés techniques ont régulièrement paralysé le chantier.
De leur côté, les antinucléaires en profitent : "L'électricité qui sortira de l'EPR quand il ouvrira, s'il ouvre un jour, coûtera environ 40% plus cher que l'électricité produite par une centrale solaire ou un parc éolien", déplore Cyrille Cormier, de Greenpeace, au micro de France 3.
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