EDF et GDF plombés par une éventuelle sortie du nucléaire de la France et de la Belgique
Les opérateurs historiques de l'atome français et belge ont vu leurs cours dégringoler en Bourse lundi.
Les discussions politiques à gauche en France sur des fermetures de centrales nucléaires et un plan d'arrêt de réacteurs belges après l'Allemagne et la Suisse ont plombé les cours d'EDF et GDF Suez en Bourse lundi 31 octobre. Le premier a perdu 2,47 % à 21,71 euros et le second a terminé sur une chute de 5,72 % à 20,51 euros.
Les négociateurs qui travaillent à la formation d'un nouveau gouvernement en Belgique se sont mis d'accord dimanche pour sortir du nucléaire dès 2015, sans néanmoins fixer de date précise pour la fermeture des premières tranches. La Belgique confirmerait ainsi un plan de sortie anticipée de l'atome, malgré un accord de 2009 avec GDF Suez qui prévoyait de prolonger de dix ans, jusqu'en 2025, la durée de vie des trois plus vieux réacteurs.
Les vieilles centrales dans le collimateur en France
Condamnée depuis la catastrophe japonaise de Fukushima dans des pays comme l'Allemagne - où l'opinion a la fibre anti-atome -, l'énergie nucléaire pourrait également réduire la voilure dans son bastion français après la présidentielle de 2012. D'après Le Monde daté de vendredi, un accord sur la fermeture de plusieurs centrales françaises datant de la fin des années 70 serait à l'étude entre le PS et Europe Ecologie Les Verts.
Parmi les centrales dans le collimateur, selon Le Monde : celle de Fessenheim (Haut-Rhin), considérée comme la première à devoir fermer, mais également celle de Chinon (Indre-et-Loire) et du Bugey (Ain).
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