Après BMW, Volkswagen a-t-il espionné Autolib' ?
Le service de voitures électriques du groupe Bolloré a déjà déposé plainte pour espionnage industriel contre un sous-traitant de la firme allemande BMW.
Après BMW, Volkswagen ? Le quotidien Le Figaro affirme, mercredi 11 septembre, que le constructeur automobile Volkswagen a fait des "tests" sur Autolib', le service de voitures électriques en libre-service du groupe Bolloré à Paris. Le quotidien a déjà révélé, mardi, qu'Autolib' a porté plainte pour espionnage industriel contre P3 Group, un sous-traitant de la firme allemande BMW, après des interventions suspectes de deux techniciens de l'entreprise sur des bornes de rechargement d'Autolib'.
Or, ces deux techniciens, des ressortissants allemands, entendus par la Brigade d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information, ont cité Volkswagen pendant leur garde à vue, selon Le Figaro. En clair, le constructeur automobile aurait sollicité P3 Group pour obtenir des informations sur les bornes Autolib' dans le cadre de son programme de fabrication de voitures électriques. Arrêtés le 5 septembre, les deux techniciens ont été relâchés 24 heures après, sans faire l'objet de poursuites.
Toutefois, les deux constructeurs automobiles mis en cause, BMW et Volkswagen, contestent ces accusations. Le premier indique qu'il s'agissait de "tests de routine". "BMW confirme qu'il a effectué des tests de routine les 21, 22 et 26 août à Paris. En revanche, le 5 septembre, BMW n'a ni conduit, ni mandaté aucun test", affirme le groupe. De son côté, le groupe Volkswagen a publié en urgence, mardi soir, un communiqué dans lequel il précise : "L'instruction donnée au conducteur a été de tester la compatibilité des bornes de recharge avec le véhicule [électrique de VW]. C'est un processus tout à fait normal."
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