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"C'est un jour noir pour les salariés" : des élus belfortains interpellent Emmanuel Macron après l'annonce de suppression de postes chez General Electric

Deux députés du Territoire de Belfort réclament l'aide du gouvernement et du chef de l'État alors que le géant américain envisage de supprimer au moins 1 000 postes. 

Article rédigé par France Info, Simon Le Baron - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un bâtiment de General Electric à Belfort (Territoire de Belfort), le 14 mai 2019. (JC TARDIVON/SIPA)

Alors que General Electric a confirmé la suppression de plus de 1 000 postes en France, principalement sur le site de Belfort, les élus locaux demandent l'aide de l'État. "C'est un jour noir pour les salariés et pour l'ensemble des habitants", a lancé mardi 28 mai à l'Assemblée nationale le député UDI du territoire de Belfort Michel Zumkeller pour interpeller le ministre de l'Économie

Les élus en appellent au chef de l'État

"Nous sommes prêts à nous battre à vos côtés", a répondu Bruno le Maire au député belfortain. L'État s'engage à accompagner les salariés qui vont perdre leur emploi et à aider le site de Belfort à se diversifier dans l'aéronautique, dans le démantèlement des centrales nucléaires ou dans l'hydrogène.

Michel Zumkeller attend désormais des actes et interpelle directement le président de la République. Selon l'élu belfortain, "la France peut peut-être imposer des choses et demander à General Electric que ces choses soient fabriquées chez nous". 

Je rappelle quand même que le directeur de General Electric, c'est l'ancien conseiller d'Emmanuel Macron quand il était ministre de l'Économie. Je pense qu'ils ont des liens forts

Michel Zumkeller

à franceinfo

Le ministre de l'Economie Macron s'était d'ailleurs impliqué personnellement en 2015 au moment du rachat de la branche énergie d'Alstom par General Electric. Le député Les républicains Ian Boucart, élu du Territoire de Belfort, ne l'a pas oublié. "Tout le monde à Belfort se souvient très bien que le président de la République était venu dire que Belfort avait un avenir industriel et qu'on pouvait compter sur lui. Aujourd'hui ce qu'on lui dit dans le territoire de Belfort, c'est qu'on compte sur lui pour qu'il nous aide à trouver les pistes de diversification", avance-t-il. 

Les engagements de Bercy sont sans doute un bon début pour les salariés de General Electric mais les députés belfortains regardent clairement vers l'Élysée.

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