Alstom-Siemens : mariage sur les rails
L'union des deux entreprises pourrait être officialisée ce mardi 26 septembre.
Qu'y aura-t-il dans la corbeille de mariage ? Chacun des groupes se réunit ce mardi 26 septembre : l'Allemand Siemens Mobility pèse 7,82 milliards d'euros. Alstom, un peu moins : 7,31 milliards d'euros. Avec 15 milliards d'euros de chiffre d'affaires, le nouveau groupe ferroviaire deviendrait numéro deux mondial, capable de concurrencer le leader chinois.
Alstom défavorisé au profit de Siemens ?
Cette fusion inquiète une partie des 33 000 salariés d'Alstom. "Alstom, c'était un groupe il y a quelques années, et puis qui part en petits morceaux à l'étranger. Dommage", dit l'un des employés. Des garanties auraient été négociées. Le niveau des emplois français serait maintenu pour 4 ans au moins. Le siège du nouveau groupe resterait également en France. Mais difficile de savoir qui dominera réellement. Le capital, a priori divisé en parts égales, pourrait en fait revenir majoritairement à Siemens. Ce serait la fin d'un fleuron industriel français, un scénario bien loin de "l'Airbus du ferroviaire" qu'évoquent les partisans de cette fusion.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.