Alstom tente de se remettre sur les bons rails. Le groupe ferroviaire, plombé par des difficultés commerciales et financières, a annoncé mercredi 15 novembre un plan de réduction des coûts avec la suppression notamment de 1 500 emplois, soit 10% des fonctions commerciales et administratives. Selon un communiqué, la multinationale française se donne pour objectif une réduction de sa dette de 2 milliards d'euros d'ici mars 2025, via un programme de cession d'actifs et éventuellement une augmentation de capital, "en fonction des conditions de marché".Après cette annonce, le cours de l'action d'Alstom a plongé de plus 11% dans les premiers échanges à la Bourse de Paris. Le deuxième constructeur ferroviaire mondial traverse une crise depuis l'annonce le 4 octobre aux investisseurs d'une consommation excessive de trésorerie. "Bien que la demande reste à un niveau soutenu, malgré une certaine volatilité, notre performance commerciale a été faible", a commenté Henri Poupart-Lafarge, le PDG du groupe.La restructuration touche aussi le sommet du groupe puisqu'il a été décidé de dissocier les fonctions de président du conseil d'administration de celui de directeur général à partir de juillet 2024. Henri Poupart-Lafarge, PDG depuis février 2016, ne restera plus que directeur général. L'ancien directeur général de Safran, Philippe Petitcolin, doit être nommé président du conseil d'administration.