Les discussions ont repris entre la direction d'Air France et ses employés. Tous visent un même objectif : éviter le plan B, qui prévoit 2 900 suppressions d'emplois, et trouver un plan C avec moins de licenciements et moins de lignes supprimées. Pour y parvenir, le PDG d'Air France-KLM multiplie les rendez-vous. Mais chaque partie devra lâcher du lest, et les intentions semblent aller dans ce sens.Un geste de l'Etat ?Par exemple, la direction demandait à ses pilotes de travailler plus au même salaire, à hauteur de 17% de productivité. Ces derniers n'étaient prêts qu'à un effort de 4%. Un compromis pourrait être trouvé autour de 8 à 10%.Le ton est, en tout cas, plus conciliant qu'il y a quelques jours. "C'est un échange serein, plutôt constructif", confirme à France 2 Mehdi Kemoune, secrétaire général adjoint de la CGT Air France. L'Etat pourrait aussi faire un geste financier avec un moratoire de la taxe Chirac sur les billets, qui coûte chaque année 60 millions d'euros à la compagnie.