Entreprises : des licenciements massifs véritablement liés à la crise du coronavirus ?
La crise sanitaire puis économique a fragilisé de nombreuses grandes entreprises, qui s'apprêtent à lancer des plans sociaux conséquents. Mais d'autres, moins touchées, n'auraient a priori pas besoin de supprimer autant d'emplois pour survivre.
En France, de nombreuses entreprises annoncent des suppressions d'emplois : 8 000 chez Air France, 4 600 chez Renault, 1 200 chez Auchan et Nokia. Danone, Total, IBM... Partout, les plans sociaux se multiplient. Des milliers de salariés se sont rassemblés pour exprimer leur colère. Selon les syndicats, la crise du Covid-19 ne justifie pas toutes ces suppressions de postes. "Les dossiers attendent dans les cartons et, dès qu'il y a une opportunité, ils les sortent," déplore un syndicaliste. "La crise a bon dos," selon un autre.
En profiter pour se restructurer
Si certaines entreprises ont été brutalement mises à l'arrêt par la pandémie de coronavirus, d'autres en profiteraient pour se restructurer. Dans le même temps, elles bénéficient des aides de l'État telles que le chômage partiel, la prime à l'embauche des jeunes ou les plans de relance. Entre les entreprises vraiment frappées par la crise et celles qui profitent de la situation, il y a vraiment débat.
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