Veolia-Suez : Bruno Le Maire affirme que "l'État fera respecter les conditions qu'il a mises"
Le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance appelle les deux groupes au sens des responsabilités et refuse qu'elles donnent "le spectacle d'une guerre industrielle au moment où on est confronté à une crise économique".
"Je souhaite qu'on prenne le temps nécessaire et j'appelle les deux parties, que ce soit Veolia et Suez, au sens des responsabilités", réagit Bruno Le Maire mardi 29 septembre matin sur France Inter, alors que le conseil d'administration d'Engie à jusqu'à ce mercredi pour se prononcer sur la proposition de rachat de Suez par Véolia.
Le ministre de l'Économie se refuse à toute "précipitation". "Ce sont deux grandes entreprises industrielles du traitement des déchets et de la gestion de l'eau, elles sont connues de tous les Français", poursuit le ministre. "Elles ne vont pas donner le spectacle d'une guerre industrielle au moment où on est confronté à une crise économique. Je les appelle à la sagesse et au sens des responsabilités."
Je le dis très clairement l'État ne cèdera à aucune pression, ni a aucune précipitation.
Bruno Le Maire, ministre de l'Économieà France Inter
"C'est-à-dire que si on nous met le couteau sous la gorge en disant "écoutez, c'est demain, pas de discussion, il faut se précipiter", enfin on n'est pas à une semaine, 15 jours ou trois semaines près", poursuit Bruno Le Maire sans préciser ses moyens d'action. "L'État fera respecter les conditions qu'il a mises : la protection de l'emploi, la protection de l'empreinte industrielle, une offre qui soit à majorité française, et enfin, pas de guerre entre deux grands industriels français", assure le ministre de l'Économie.
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