Guerre en Ukraine : quel plan B pour TotalEnergies, qui annonce cesser les importations de pétrole russe ?
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Le groupe TotalEnergies a annoncé qu’il n’achèterait plus de pétrole russe d’ici la fin de l’année. L’entreprise se donne quelques mois pour trouver de nouveaux fournisseurs. Faut-il s’attendre à une pénurie de carburant ? Éléments de réponses.
Avec la fin des importations de pétrole russe par TotalEnergies, doit-on s’attendre à subir des conséquences en France ? Dans une station essence Total, la décision est bien accueillie, mais certains s’inquiètent de la flambée des prix. "C’est une décision dure à prendre pour eux, mais il faut le faire", estime un automobiliste. "Plus de deux euros le litre, c’est très, très compliqué", renchérit un autre.
La France possède trois mois de stock
En France, près de 10 % du pétrole brut est importé de Russie, 25 % pour le gazole. Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, se veut néanmoins rassurant. "On a des raffineries en Arabie, on va prendre le diesel saoudien, et au lieu de l’envoyer en Asie, on va l’envoyer en France pour assurer l’approvisionnement", déclare-t-il. Selon le président de l’Union française des industries pétrolières, le marché va ainsi se réguler de lui-même. En cas de difficulté d’approvisionnement, la France peut aussi compter sur ses stocks stratégiques, qui équivalent à trois mois d’importation de pétrole brut.
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