Énergie : politique et nucléaire, 25 ans de relations tumultueuses
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, en visite vendredi 9 décembre dans une centrale nucléaire, a affirmé qu’un hiver sans coupures d’électricité était possible. Désormais en France, 40 réacteurs fonctionnent, mais 16 sont toujours à l’arrêt. Autrefois florissante, la filière nucléaire est en crise. Longtemps, la France a eu un dogme, le tout nucléaire. Première brèche en 1997, avec le socialiste Lionel Jospin.
Un accord tombé dans l’oubli en 2012
la centrale de Sous la pression des écologistes, le Premier ministre renonce à la construction d’un nouveau réacteur. Changement avec Nicolas Sarkozy en 2007. Ardent défenseur de la filière, il autorise un nouvel EPR en Normandie. Mais en 2011 survient Fukushima. La catastrophe relance le front anti-nucléaire. En 2012, François Hollande, PS et écologiste, signe un accord pour fermer 24 réacteurs. Finalement, seule Fessenheim sera fermée. En 2018, Emmanuel Macron envisage, lui aussi, de diminuer la part du nucléaire. Revirement en 2022 : le chef de l’État relance la filière.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.