Energie : les plus précaires fortement touchés par l’explosion des prix
Dans deux jours, Laetitia Foucault quittera définitivement ce logement HLM qu’elle occupait avec ses trois enfants, à Rostrenen (Côtes-d’Armor). Un appartement énergivore et partiellement insalubre. "On a vu apparaître de la moisissure. J’ai dû nettoyer une bonne dizaine de fois", indique Laetitia Foucault, veilleuse de nuit en Ehpad. Beaucoup d’humidité dans ce logement chauffé au gaz, et année après année, une facture qui ne cesse d’augmenter, jusqu’à ce rattrapage il y a quelques mois.
100 000 passoires thermiques à Marseille
La mère de famille a eu un rappel de 1 500 euros de gaz. "J’ai fait appel à une assistante sociale, qui m’a dirigée vers une fondation de l’Abbé-Pierre et d’autres associations, qui m’ont aidée", raconte-t-elle. Elle a bénéficié de 450 euros d’aide de la fondation Abbé-Pierre, une contribution de La Croix Rouge, mais cela ne suffit pas, ses dettes la suivront dans son prochain logement. Un défi d’isolation est bien souvent à l’origine du problème. Comme à Marseille (Bouches-du-Rhône), où 100 000 passoires thermiques sont recensées.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.