Crise énergétique : les tireuses à bière inutilisées dans un bar pour faire baisser la facture
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Depuis un an, Renato Fabbri a repris le bar du lac à Saint-Paul-le-Gaultier (Sarthe). Le Parisien d'origine a redonné vie au bar avec son café équipé d'une brocante et d'une grande salle pour les karaokés. En décembre 2022, il a reçu sa régularisation d'électricité pour l'année. "Je vais en avoir pour à peu près 1 300 euros (…) pour moi, c'est énorme par rapport au chiffre d'affaires que je peux faire", confie le cafetier.
Une fermeture provisoire du bar
Afin de limiter les dépenses, il n'a rempli sa cuve à fioul qu'à moitié et vend désormais sa bière en bouteille. La tireuse, trop coûteuse en électricité, n'est plus utilisée, tout comme le percolateur, qui ne pouvait pas être arrêté. Renato Fabbri va fermer son établissement durant deux mois, en attendant que les prix de l'énergie baissent. Il partage ce constat avec d'autres commerçants. "Tout le monde craint les factures qui vont tomber", affirme Nolan Delannoy, boulanger à Courcité (Mayenne).
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