Crise énergétique : 800 salariés du groupe Cofigeo placés en activité partielle
À Camaret-sur-Aygues dans le Vaucluse, cette usine du groupe Cofigeo fonctionne encore, mais plus que pour quelques jours. Le 2 janvier, elle sera temporairement fermée. Un coup dur pour les salariés. "Ça retombe toujours sur les mêmes", regrette Jocelyn Prophète, représentant intersyndical Raynal et Roquelaure. Le groupe, connu pour ses marques comme William Saurin, Garbit et Zapetti, ne peut plus continuer à produire, face à l'explosion des prix de l'énergie, selon son président.
"Il faut réagir vite"
Conséquence : quatre des huit sites en France vont stopper leur ligne de production en début d'année, pour au moins un mois. 800 des 1 200 salariés sont concernés. Placés en activité partielle, ils toucheront 80 % de leur salaire. Un coup de tonnerre dans l'agroalimentaire, qui pourrait se reproduire si l'État n'intervient pas, affirme Jean-Philippe André. "Il n'y a pas un industriel, pas plus dans l'agroalimentaire qu'ailleurs, qui ne peut produire à perte. (...) Il faut réagir vite et faire en sorte que le coût de l'énergie soit pris en compte", lance le président de l'Association nationale des industries alimentaires (ANIA). D'autres entreprises pourraient être en grande difficulté, dès le mois de janvier.
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