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Coût de l'énergie : les gestionnaires de résidences sociales obtiennent un coup de pouce de l'Etat

De nombreuses associations à but non lucratif, dont le métier est de loger des publics très précaires, n'ont pas le droit de répercuter la hausse du coût de l'énergie dans les charges facturées à leurs locataires.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Avec l'explosion des coûts de l'énergie, certaines associations gérant les résidences sociales ou les foyers pour jeunes travailleurs ou pour migrants risquent de fermer. (ROMAIN DOUCELIN / HANS LUCAS / AFP)

Une aide bienvenue pour faire face à l'explosion des coûts de l'énergie. Les associations gérant les résidences sociales ou les foyers pour jeunes travailleurs ou pour migrants, qui accueillent près de 200 000 personnes modestes, se sont félicitées vendredi 21 juillet d'avoir obtenu une aide gouvernementale de 192 euros par logement, au titre de 2022. "Cette aide est versée en une fois, en 2023, selon le nombre de logements total de la structure considérée, et n'est pas reconductible", précise un décret paru vendredi au Journal officiel.

Attendue depuis des mois, cette décision va "pouvoir donner une bouffée d'air temporaire aux gestionnaires" des résidences concernées, ont écrit dans un communiqué l'Union nationale pour l'habitat des jeunes et l'Union professionnelle du logement accompagné.

Ces deux fédérations avaient lancé, en décembre, un cri d'alarme. Elles expliquaient que de nombreuses associations gestionnaires risquaient la faillite si le gouvernement ne les aidait pas davantage à payer leurs factures d'énergie. Ces associations à but non lucratif, dont le métier est de loger des publics très précaires, n'ont pas le droit de répercuter la hausse du coût de l'énergie dans les charges facturées à leurs locataires, alors qu'ils ont touché le "chèque énergie" exceptionnel de 100 à 200 euros accordé en 2022 par le gouvernement aux particuliers modestes.

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