Violences à Air France : le licenciement d'un délégué CGT refusé
L'inspection du travail a refusé d'autoriser le licenciement d'un cinquième salarié dans l'affaire de la chemise arrachée du DRH d'Air France. Quatre salariés ont été précédemment licenciés, mais la réponse était attendue pour un délégué du personnel.
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La direction d'Air France accusait un délégué CGT d'avoir poussé et bousculé un autre salarié en direction du DRH, dont les images montrant la chemsie arrachée avaient fait le tour du monde. Après avoir visionné des vidéos, l'inspection du travail n'est pas si catégorique. En résumé, elle estime qu'il est impossible de savoir s'il bouscule ou s'il est lui-même bousculé. Air France a aussitôt annoncé qu'elle allait former "sans délai" un recours auprès du ministère du Travail.
De son côté, la CGT, par la voix de son secrétaire général adjoint chez Air France, se félicite de la décision. Mehdi Khemoune estime que la compagnie doit aussi "réintégrer les quatre salariés qui ont été licenciés, qui ne sont coupables de rien et qui sont des victimes ".
Deux enquêtes avaient été ouvertes après les débordements, l'une judiciaire et l'autre, interne à l'entreprise.
Les faits s'étaient déroulés le 5 octobre 2015 en marge d'un comité central d'entreprise (CCE) le 5 octobre au siège de la compagnie aérienne.
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