Travail : l'enfer des start-up
Derrière l'image des patrons hyper sympas, des horaires flexibles et des bureaux qui ressemblent à des salles de jeux, la journaliste Lisa Beaujour vous fait découvrir la face sombre de l'univers des start-up.
Des patrons hyper sympas, des horaires flexibles et des bureaux qui ressemblent à des salles de jeux, sur le papier les start-up donnent envie de postuler, mais en réalité c'est beaucoup moins sympa que ça en a l'air. La journaliste Lisa Beaujour vous explique comment Mathilde Ramadier a travaillé pendant quatre ans dans une douzaine de start-up à Berlin (Allemagne). Dans un livre, elle explique que la passion que les salariés sont censés éprouver pour leur travail finit par se retourner contre eux.
Des heures supplémentaires payées en pizzas
"Le premier qui part à la fin de la journée est très mal vu et en général il a un peu honte. (...) On attend de nous qu'on donne tout et que notre vie privée se confonde avec notre vie professionnelle", explique l'auteur de Bienvenue dans le nouveau monde. Elle confie comment les heures supplémentaires ne sont pas payées, mais rémunérées en nature : en pizzas ou bières. Bonbons, cafés à volonté ou encore baby foot, on les trouve souvent dans les locaux des start-up et ce n'est pas vraiment innocent. Gerry Ledford, chercheur au Center for Effective Organizations (USC), estime que cette nourriture gratuite ou ces cafétérias avec des plats géniaux sont proposées par les entreprises pour que les salariés ne partent jamais. Les start-up seraient des bulles psychologiques où tout le monde doit être heureux sans jamais se plaindre. Un nouveau monde du travail pas si rose.
Retrouvez les vidéos de Lisa Beaujour sur sa chaîne Youtube.
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