Semaine en quatre jours : "Il ne faut pas une loi uniforme", estime la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet
"Si on devait avancer, il y a une chose sur laquelle je suis certaine, c'est qu'il ne faut pas une loi uniforme", a estimé mercredi 2 octobre sur franceinfo la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet, au sujet de la semaine en quatre jours, qui consiste à concentrer ses heures sur un nombre de jours réduit.
Pour la ministre, la mise en place d'une telle mesure "doit se décider au niveau des entreprises et par branche", afin d'être "au plus près de la réalité". Pour réfléchir aux questions de l'"organisation du temps de travail", comme la semaine en quatre jours ou la "semaine différenciée", si un parent divorcé veut avoir plus de temps quand il a la garde de ses enfants, la ministre propose notamment une "COP du travail". Astrid Panosyan-Bouvet a par ailleurs rappelé qu'une mission d'évaluation menée par deux rapporteurs, Paul Christophe (Horizons, majorité) et Stéphane Viry (Liot), était en cours. L'objectif des travaux menés par les deux députés est d'évaluer les avantages et les inconvénients de ce mode d'organisation du travail.
Une expérimentation en cours
En France, quelques entreprises pionnières ou des collectivités permettent à leurs salariés d'effectuer leurs 35 heures en quatre jours. Selon le ministère du travail, environ 10 000 salariés sont concernés. Côté administration, une expérimentation de la semaine en quatre jours a été lancée au printemps dans les ministères et doit durer "au moins un an". Annoncée en janvier par Gabriel Attal, alors Premier ministre, cette expérimentation vise à évaluer "l'impact" de cette modulation du temps de travail, notamment "en termes d'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle".
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