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Vidéo "Putain il est chiant lui" : le président de l'Assemblée François de Rugy se lâche

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François de Rugy, président de l'Assemblée nationale, s'est quelque peu emporté au moment où un député communiste s'apprêtait à intervenir.
"Putain il est chiant lui" François de Rugy, président de l'Assemblée nationale, s'est quelque peu emporté au moment où un député communiste s'apprêtait à intervenir. (Assemblée nationale)
Article rédigé par franceinfo - Hugo Cailloux
France Télévisions

François de Rugy, président de l'Assemblée nationale, s'est quelque peu emporté au moment où un député communiste s'apprêtait à intervenir.

"Putain il est chiant lui". François de Rugy le dit lui-même : au moment de prononcer cette phrase, mardi 11 juillet à l'Assemblée nationale, il pensait que le micro était fermé. Raté. Invitant le député communiste Jean-Paul Dufrègne à participer aux débats, le quatrième personnage de l'Etat s'est montré irrité. Les députés étaient présents dans l'Hémicycle pour décider si le gouvernement pourrait légiférer par ordonnances pour modifier le Code du travail.

La petite phrase a été rapidement repérée par l'hebdomadaire Politis, puis relayée sur les réseaux sociaux. Ce que n'ont pas manqué de remarquer les collègues du député Jean-Paul Dufrègne du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. "Je n'ose penser que c'était de lui dont il s'agissait", interpelle par exemple Sébastien Jumel au micro (GDR).

"C'est une chose qui aurait pu aussi m'arriver"

François de Rugy lui a immédiatement répondu. "Ça ne s'adressait aucunement à un député de votre groupe ou d'un autre, s'est-il défendu. Je réagissais à un message que j'avais reçu par SMS." Et de conclure, non sans ironie : "J'espère que les commentaires sur Twitter ne manqueront pas de s'arrêter immédiatement – j'en doute quelque peu, mais ce n'est pas grave !"

Une pique qui n'a absolument pas choqué Jean-Paul Dufrègne. "Je ne lui en veux pas du tout, parce qu'en réalité, ayant présidé une collectivité pendant sept mois, [il a été président du Conseil général de l'Allier entre 2008 et 2015, ndlr], c'est une chose qui aurait pu aussi m'arriver, a-t-il lancé sous les visages souriants des députés qui l'entouraient dans l'Assemblée.

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