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Pour Bruno Le Maire, "la colère perpétuelle de Jean-Luc Mélenchon ne fait pas un projet"

Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, tacle le leader de la France insoumise après la manifestation contre la réforme du Code du travail dans un entretien au "Journal du dimanche".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, le 14 septembre 2017 sur le perron de l'Elysée, à Paris.  (JULIEN MATTIA / NURPHOTO / AFP)

"A tous ceux qui attisent les colères, j'ai une question à poser : 'Que proposez-vous d'autre ?'" Dans un entretien au Journal du dimanche daté du 24 septembre, au lendemain de la manifestation à Paris de La France insoumise et du discours de son chef de file, place de la République, le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, estime que "la colère perpétuelle de Mélenchon ne fait pas un projet".

Devant des dizaines de milliers de partisans réunis samedi place de la République à Paris, Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, a appelé à poursuivre la mobilisation contre les ordonnances réformant le Code du travail.

Le ministre a adhéré à En marche !

"Le texte de la réforme du droit du travail ne changera pas", martèle le ministre. S'il reconnaît qu'"en démocratie, il est naturel que chacun s'exprime", "la mission (...) confiée au gouvernement, c'est d'appliquer le programme choisi par le peuple français (...), d'aller au bout des transformations en profondeur qui sont nécessaires pour notre pays", poursuit Bruno Le Maire. 

Les Français se sont exprimés lors des élections présidentielle et législatives. Nous sommes là pour respecter leur mandat.

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances

dans Le Journal du dimanche

"Toute transformation suscite des craintes. Pour les surmonter, il faut aller vite pour apporter aux Français les résultats positifs de cette politique", ajoute-t-il. Et le ministre de l'Economie et des Finances de préciser son rôle qui "est de pousser le plus loin possible la transformation économique de la France sous l'autorité du Premier ministre. Parce qu'il y a urgence. Les indicateurs sont favorables pour la première fois depuis longtemps".

Bruno Le Maire révèle en outre qu'il n'a plus sa carte aux Républicains et qu'il a adhéré à En marche !.

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