Réorienter sa vie professionnelle
Vous êtes nombreux à envisager ou à effectuer une réorientation professionnelle. Florence Vanetti vous donne les clefs pour reconversion sans encombres.
Questions :
- "J'envisageais jusqu'alors de devenir professeur d'histoire et géographie. Mais je suis complètement démotivé. Je souhaite m'orienter vers le tourisme en devenant accompagnateur de séjour ou vers l'infographie et travailler dans les musées ou les maisons d'édition." Nicolas
- "Je possède un bac pro Artisanat et Métiers d'Arts. J'ai suivi deux ans les cours des beaux arts et réalisé des petits jobs. Rien de stable. J'envisage une reconversion et souhaiterais me consacrer aux autres (enfants, personnes agées, personnes handicapées)." Julie
- "J'ai travaillé pendant 10 ans en tant que conseillère/formatrice dans l'insertion professionnelle des publics en difficulté. C'était un métier enrichissant, passionnant mais peu reconnu et difficile. Suite à mon licenciement, j'ai voulu m'orienter vers des métiers plutôt manuels dans le secteur de l'artisanat. Aujourd'hui, j'aimerais créer mon activité pour aussi être disponible pour ma famille." Julie, trois enfants.
- "Je travaille dans une administration privée depuis 14 ans. J'ai actuellement deux projets en tête : ouvrir un magasin déco ou une agence matrimoniale." Karine, 34 ans.
- "Je cherche depuis un an un poste d'attachée de presse ou d'assistante de communication. Je voudrais m'orienter vers l'immobilier." Emi, master en communication.
- "Je suis actuellement responsable d'un service consommateurs. J'ai fait le tour de cette activité et suis intéressée par d'autres secteurs : la distribution de films, le milieu artistique, la préservation des espèces, la préservation du patrimoine, la décoration d'intérieur." Céline, 37 ans.
Florence Vanetti, coordinatrice du pôle "Changer sa vie professionnelle" à la Cité des Métiers de Paris :
"Nombreuses sont les personnes qui parlent de reconversion en terme de domaines professionnels et non en terme de postes. Leurs envies sont plutôt vagues, parfois idéalistes, voire fantaisistes, et ressemblent davantage à des appels au secours. Ont-elles vraiment travaillé le réalisme de leur projet ? Quelles sont véritablement leurs motivations ? Auront-elles le courage d'aller jusqu'au bout ?Pour ces personnes-là, le bilan de compétences peut être une bonne aide. Il permet de mieux comprendre et structurer son projet, d'évaluer et de construire les différentes étapes qui permettent de s'en approcher. Il faut savoir que lorsqu'on est salarié, un bilan de compétences peut être financé par un organisme paritaire comme l'OPACIF/OPCA. Lorsqu'on est sans emploi, le bilan de compétence approfondi (BCA) est pris en charge par Pôle emploi."
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