Assurance-chômage : les cadres dans le viseur de l'État
Concernant la réforme de l'assurance-chômage, le gouvernement a repris la main, et une piste se précise pour faire des économies : l'indémnisation des cadres qui perdent leur emploi pourrait être revue à la baisse. La proposition fait débat.
Les cadres dans le viseur de l'exécutif. Pour réformer l'assurance-chômage, deux pistes sont envisagées par le gouvernement. La dégressivité des allocations pour les cadres, ou la baisse des plafonds pour les indemnités. Une réforme possible approuvée par les cadres et les salariés rencontrés ce lundi 25 février par France 2. "Moi je ne la refuserai pas, je suis cadre. Il y a une question de moralité", explique l'un d'eux. Première option sur la table : la dégressivité des indemnités. Plus le salarié reste longtemps au chômage, moins il perçoit d'argent au fil des mois. Impensable pour la CFDT.
285 millions d'euros d'économies par mois
Autre option : la baisse du plafond des indemnisations. Aujourd'hui un cadre au chômage peut toucher jusqu'à 7 700 euros d'allocation par mois. Ce seuil pourrait être abaissé à 5 775 euros par mois, ou même 4 800 euros mensuels. "Injuste" pour la confédération des cadres. "Si on plafonne de façon discriminatoire les allocations pour les cadres, on crée un autre problème, un problème de discrimination et socialement, je condisère que c'est une solution inacceptable", critique François Hommeril, président confédéral CFE-CGC. Une solution qui pourrait permettre de réaliser près de 285 millions d'euros d'économies par mois.
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