Plan d'économies chez Conforama : grèves samedi dans plusieurs magasins de France
Menacés ou non par les fermetures de magasins annoncées par la direction de Conforama, des salariés ont fait grève un peu partout en France en ce samedi de soldes.
Dans plusieurs enseignes Conforama de France, les salariés ont fait grève samedi 6 juillet, jour de soldes, rapporte le réseau France Bleu, pour protester contre le plan d'économies de la direction, qui prévoit la fermeture de 32 magasins et la suppression de 1 900 emplois.
Ils étaient une dizaine en grève au magasin Conforama de Mondelange (Moselle), pour protester contre la fermeture du magasin de Morsbach, en Moselle, mais aussi de Gondreville, en Meurthe-et-Moselle, ou Vendenheim, dans le Bas-Rhin. Les salariés ont débrayé de 14h à 19h, rapporte France Bleu Lorraine Nord, en signe de solidarité avec leurs collègues. Ils sont sortis devant le magasin - qui restait ouvert - pour distribuer des tracts aux passants. Ils sont 33 employés en tout, mais un tiers ne travaillait pas samedi pour cause de congés ou de maladie.
De même, en Isère, au magasin Conforama de Charancieu, près de la Tour-du-Pin (Isère), une dizaine de salariés était en grève. Ils ont appris mercredi que leur magasin était menacé de fermeture. À Charancieu où 20 emplois sont en jeu, les salariés font grève pour la première fois de leur vie, selon France Bleu Isère.
En Seine-Saint-Denis, le député La France insoumise Éric Coquerel est venu soutenir les salariés du Conforama de Saint-Ouen également menacé de fermeture.
Venu soutien aux salarie-e-s de #conforama de Saint-Ouen qui s’opposent ont débrayé ce samedi pour s’opposer à la fermeture de leur magasin annoncée en plein été. Je serai à leur côté le 11 pour leur rassemblement national. Les salariés ne sont pas une variable d’ajustement ! pic.twitter.com/6yGNvYmjOR
— Eric Coquerel (@ericcoquerel) 6 juillet 2019
Plusieurs autres magasins, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), à Saint-Dié (Vosges), Caluire-et-Cuire (Rhône) étaient également touchés par ce mouvement social.
"Pour le moment les informations [sur le plan d'économies] arrivent au compte-goutte", dénoncent les grévistes. La direction refuse de communiquer avant le 11 juillet, date à laquelle une procédure doit s'ouvrir pour discuter du projet de restructuration avec les représentants du personnel.
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